Le capital fixe est la forme de capital classique : Le capital social ne peut être changé que par une décision prise en assemblée générale extraordinaire (AGE). La modification du capital social modifie donc les statuts de la société, ce qui engendre le besoin de réaliser certaines formalités (frais de dépôt au greffe et publication légale)
Plus contraignant que le capital variable, le capital fixe permet néanmoins d’assurer une stabilité de capital : l’entrée de nouveaux associés au capital est plus réglementée, ce qui permet d’éviter la naissance de désaccords entre associés aux intérêts divergents, une relation plus saine entre les fondateurs et favorise la croissance. De plus, grâce à la stabilité assurée par leur capital fixe, ces sociétés sont de manière générale mieux perçues par les banques que les sociétés au capital variable.
Prévoir une clause de variabilité de capital permet de modifier le capital dans une fourchette définie en évitant les frais engendrés par la réalisation des formalités nécessaires à chaque modification. Les actionnaires peuvent aussi reprendre leurs actions à tout moment et sans frais. Dans l’esprit d’investisseurs tiers (publics ou privés), cette possibilité peut potentiellement susciter des doutes sur la permanence de l’engagement des fondateurs au cours des premières années.